jeudi 1 mai 2014

Le jeudi, on écrit { 4 } [Révélée • Chapitre 2 • Partie 2 ]



Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du jeudi :" le jeudi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le jeudi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée. 
Aujourd'hui, je vais vous présenter la seconde partie du chapitre 2 ♥
Plagiat Interdit!



Chapitre 2

Partie 2

Mais je n'avais pas raté la douleur subite dans ses prunelles d'encre.
- Maman, explique-moi ce qu'il se passe ! l'implorai-je.
- Je suis vraiment désolée, Della, mais je ne peux pas t'en dire plus. Je t'en ai déjà trop dit, ajouta-t-elle. Ton père ne...
- Ne me parle pas de lui ! la coupai-je en hurlant presque. Ce monstre que tu considère comme mon père a tué mon petit-ami !
- Oh non, ne lui reproche pas ça, supplia Jane.
- Tu te fiches de moi ? m'emportai-je en me relevant brusquement, me retrouvant nez à nez avec elle. Il l'a tué sans scrupule pour que je sois malheureuse à jamais.
- Ce n'est pas ce que tu crois...
- Écoute-moi maman, ce que je crois est absolument vrai, pourquoi ne veux-tu pas ouvrir les yeux ? Ton mari est un monstre, un point c'est tout.
Ecarlate, ma mère se releva furieusement et me lança un regard meurtrier. Elle resta muette, sachant que je vivais un enfer avec mon père. Je remarquai qu'elle se comportait comme une adolescente rebelle. Elle n'était sûrement pas encore sortie complètement de cette période bien difficile pour les parents.
- Écoute-moi bien, commença-t-elle d'un ton menaçant, tant que je serais à côté de toi, tu traiteras ton père avec respect ! C'est compris ?
Je fus tellement surprise par son ton inhabituel que je restai immobile, incapable de bouger. Une larme coula lentement sur ma joue. Je baissai la tête, honteuse d'avoir mis maman en colère.
Mais qu'est ce que tu dis ? Je ne vais quand même pas respecter papa, alors qu'il me déteste et me fait les pires offenses du monde !
Je voulus avouer tout ce que j'avais sur le cœur, mais le regard menaçant de ma mère m'en dissuada.
- S'il te plaît, maman ! croassai-je lamentablement.
Elle croisa mon regard désespéré et son visage se radoucit.
- Ma grande, dit-elle d'une voix plus douce, tu sais bien que je t'aime plus que tout. Je sais que Thomas te fait du mal, mais je...
Elle ne put finir et tourna brusquement la tête vers la fenêtre. Elle devait commencer à pleurer. Souhaitant la consoler, je me levai maladroitement. Je réussi à m’extirper de mon lit pour finalement m'écraser par terre comme une crêpe, face contre terre. Je poussai un gémissement lamentable. Maman se retourna et je pus constater que ses yeux brillaient comme des diamants. Elle accourut pour me secourir.
- Oh ma pauvre chérie, je suis désolée que tu sois aussi faible, dit maman en me prenant par les aisselles.
Je savais pertinemment qu'elle pouvait me déplacer sans me toucher, grâce à son don de télékinésie. Mais comme j'étais encore en état de choc, elle devait juger qu'il fallait me ménager.
Elle me releva et me porta jusqu'au lit sans être essoufflée.
- Je sais que tu est faible, je sais que tu es fatiguée, mais tu dois passer ton Appel cet après-midi.
J'allais répliquer quand elle posa son doigt sur ma bouche, sa façon de m'intimer de me taire.
- Laisse-moi finir, je suis la première qui s'est opposée à ce projet insensé, mais personne n'a voulu m'écouter. Ne rejette pas ça sur moi, je t'en supplie, demanda-t-elle en me regardant droit dans les yeux.
Malgré toute la colère qui sommeillait en moi, son regard implorant me fis dire quelque chose que je n'aurais jamais dit auparavant.
- Ne t'inquiète pas maman, je ne t'en veux pas. Je vais passer mon Appel cet après-midi, la rassurai-je d'un ton résigné.
Satisfaite de ma réponse, elle me sourit.
- Il n'est que dix heures, dors encore, tu es aussi faible qu'un nouveau-né. Tu dois être fin prête pour cet après-midi, ajouta-t-elle.
Je me rendis compte que je n'avais qu'une envie : dormir. Avant de sombrer dans les bras de Morphée, je demandai :
- Maman, accompagne-moi au laboratoire universel, s'il te plaît.
Elle m'embrassa sur le front avant de ma répondre.
- Ne t'inquiète pas ma puce, je serais là.
Mes paupières se fermèrent toute seules et je sombrai dans un profond sommeil.

©

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