mercredi 2 avril 2014

Le mardi, on écrit { 5 } [ Révélée • Chapitre 1 • Partie 5 ]



Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du mardi: " le mardi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le mardi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée. 
Aujourd'hui, je vais vous présenter la cinquième partie du chapitre 1
Plagiat Interdit!


Chapitre 1
Partie 5

La pièce était entièrement noire, une baie vitrée recouvrant tout un panneau de mur montrait une vue panoramique de Paris. L'épais tapis en fourrure de lion étouffait mes claquement de talons. Mon père ne semblait pas avoir perçu ma présence. Je continuai l'inspection détaillée de l'univers de Thomas. A ma droite était placée une petite table basse dorée qui accueillait des tulipes rouges dans un vase d'encre. Les murs étaient vierges, aucune décoration ne subsistait . Il y avait, à ma droite toujours, un petit salon composé d'un sofa sans dossier doré ainsi qu'une table basse, transparente cette fois-ci. C'était les seuls meubles dans cette pièce, à part l'immense bureau blanc de mon père. Il y avait un vase noir sans fleur à l'intérieur, ainsi qu'un Parécran. C'est un écran tactile flottant à quelques centimètres du bureau, oblique, et qu'on voyait son contenu de l'autre côté. Encore et toujours une invention de mon père.
Soudain, mon géniteur se retourna et me contempla de ses yeux froids. Il était grand, les cheveux bruns coupés courts et avait de grands yeux bleus. Son petit nez était l'identique du mien. Thomas gardait constamment un air sévère en ma compagnie. Ce jour ne faisait pas exception, à mon grand dam. Je décidai de lui rendre la pareille en le fixant froidement.
- Bonjour Della, dit-il poliment.
- Bonjour père, répondis-je d'un ton glacial, pourquoi voulez-vous me voir ?
Je le foudroyai du regard, plantée dans l'entrée, en attendant peut-être qu'il me dise de m’asseoir.
- J'avais deux choses importantes à te dire, commença-t-il, ignorant mes regards noirs. Et si tu t'asseyais ? proposa-t-il.
Je fus estomaquée. Pour moi, qu'il me demande cela semblait être un privilège. Cela semble sûrement ridicule, mais c'est la première fois qu'il ne m'ignore pas. Quelque chose clochait, mais quoi ?

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